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Patrick Baillon, c’est le fondateur du Budokan Orléans. C’est l’âme et le cœur de ce club créé en 1992. Aujourd’hui 5e Dan, il a commencé le Karaté en 1974, a enseigné dès la fin des années 80 et, cette saison, il donne toujours 2 cours de 4 h par semaine, de Karaté évidemment, mais aussi de kick-boxing et de full contact. Parti de rien, il en fait le club le plus fort de France dans les années 2000 et le 3e club français en termes de licenciés aujourd’hui.

Patrick Baillon : « Nous avons toujours voulu un club familial »

Patrick Baillon, c’est le fondateur du Budokan Orléans. C’est l’âme et le cœur de ce club créé en 1992. Aujourd’hui 5e Dan, il a commencé le Karaté en 1974, a enseigné dès la fin des années 80 et, cette saison, il donne toujours 2 cours de 4 h par semaine, de Karaté évidemment, mais aussi de kick-boxing et de full contact. Parti de rien, il en fait le club le plus fort de France dans les années 2000 et le 3e club français en termes de licenciés aujourd’hui.

 

Le rien, c’est « une toute petite salle au centre social. On était 200, il y avait un chiote, une douche et pas de chauffage », se souvient-il. Aujourd’hui, le Budokan Orléans, c’est 4 salles d’entraînement à travers l’agglomération (Palais des sports, l’Argonaute, La Madeleine, Saint-Pryvé), du Karaté, du Body, du Baby, du Full, du kick de la self défense et un palmarès sportif impressionnant.

 

« Ce n’était pas l’ambition de départ de faire du haut niveau. C’est venu naturellement, même si j’ai toujours été compétiteur dans l’âme. J’ai fait 12 ans de moto-cross, du hand, du 4X4, j’ai aussi été basketteur en Pro B. Et, en Karaté, j’ai eu des jeunes qui ont tout de suite eu des résultats. J’ai eu 2-3 compétiteurs puis 4-5 puis 10-12 puis 15… ». Au final, plusieurs titres de champion de France des clubs, des internationaux français et étrangers à foison et une domination de plusieurs années.

 

Aujourd’hui, le Budokan Orléans est moins orienté vers la compétition et revient à plus de tradition. « Un cours ? Un peu d’échauffement, beaucoup, beaucoup de technique, toujours en rigolant, en s’amusant un peu », reprend Patrick Baillon. « Nous avons toujours voulu un club « familial », qui veut aussi dire social. Dans les premières années, on réglait les problèmes sociaux extérieurs. Le Karaté, le sport en général, fait partie de l’éducation de l’enfant. Il y a des règles ».

 

Depuis la fin des années 80, Patrick Baillon a formé plus d’une centaine de ceintures noires, dont certains profs en activité du club. En parallèle, il est aussi responsable technique du Loiret et de la Ligue Centre-Val de Loire de Karaté. Et fidèle au poste d’enseignant du Budokan.

 

Photos : SLB photos


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